Anita Blake, Tome 15 : Arlequin

Anita Blake doit se tenir à carreau : les Arlequins la surveillent. Elle a beau être l’exécutrice des vampires, eux ont le pouvoir de la juger… et de l’exécuter. Elle aura grand besoin du soutien de ses amants pour faire face à ce qui l’attend. Elle pourra compter sur Jean-Claude et Richard qui s’avèreront être de solides et puissants alliés. Et pour espérer sauver sa peau et celle de ses amies, Anita devra faire appel à Edward, le tueur impitoyable.
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Anita Blake est une série que j’affectionne particulièrement. Ayant été mon billet d’entrée dans la bit-lit à une époque où Milady n’existait pas et où ce genre littéraire n’avait pas autant de succès, cette série a pour moi un goût différent des autres séries.

Les 9 premiers tomes sont vraiment terribles. Des meurtres, des enquêtes mêlant roman policier et paranormal, des vampires, des métamorphes, … Et surtout une héroine qui n’avait pas froid aux yeux, une bonne répartie et un triangle amoureux des plus difficiles. Tels étaient les éléments qui faisaient de cette série une tuerie.

Puis Mme Hamilton a donné une autre orientation à sa série. Plus de sexes, d’amants et d’une nana prude et coincée Anita est devenue une femme libérée ayant de multiples amants pour qui le sexe devient vital. Anita se transforme peu à peu en succube humaine.

Et depuis le tome 10, il se passe toujours le même genre d’intrigue, basée majoritairement sur le sexe.

/!\ Reprend des éléments de la série Anita Blake que je n’ai pas forcément d’expliciter. Il sera donc peut-être difficile pour quelqu’un qui n’a pas lu la série de comprendre tous les tenant et les aboutissant /!\

Dans le tome 15, qui est l’objet de cette chronique, Anita reçoit un masque blanc, symbole de l’intérêt des Arlequin pour notre nécromancienne. Les Arlequin sont des tueurs dont le rôle est de juger des maitres vampires n’ayant pas respecter la loi. Mais tout un code leur est imposé, et le masque blanc signifie que celui qui le reçoit n’est qu’observé. Rien ne lui sera fait tant qu’il ne reçoit pas un masque noir.

Evidemment, comme on est dans l’univers d’Anita, rien n’est aussi simple, et les Arlequin vont bien sûr tenter de la tuer !

On retrouve dans ce tome Edward, absent depuis trop longtemps de la série. Impitoyable et psychopathe sur les bords, j’avoue avoir un faible pour ce personnage. Quelle déception de ne l’avoir vu que si peu.

Une fois de plus, l’intrigue va très vite. Près de 500 pages qui règlent l’histoire en même pas 48h dont une dizaine d’heures où Anita est dans les vapes. De l’action ? On en a très peu, surtout à la fin, où le « combat » final doit se résoudre en 80 pages max. Et pourtant il y a ce qu’il faut comme rebondissements.

De quoi sont composées les 400 pages restantes ? De blabla, d’hésitations de disputes stériles avec Richard et de sexe !

Bref, on le comprend bien, ce tome est une déception pour moi. Je continue à les acheter en me disant que le prochain sera sans doute mieux, et à chaque fois j’ai le même goût amer dans la bouche.

Hamilton aurait-elle trop essoufflé sa série ? Ne sait-elle écrire que des scènes de sexes maintenant ?

Ayant le tome 16 dans ma PAL, je le lirai. Mais ce sera peut-être la dernière chance que je donne à cette série ….

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Ce livre est un titre du Baby-Challenge Bit-Lit 2013 !